mardi 17 janvier 2012

Dendrocopos major


Dans le petit bois perché sur la colline qui n’est qu’à quelques minutes de la maison, je marchais lentement, attentif à tous les bruits qui m’environnaient : les rencontres n’y sont pas rares. J’y vis une fois un gros écureuil brun qui marquait virilement son territoire sur un tronc, d’abord gêné par ma présence, puis frottant à nouveau sans vergogne son bas-ventre contre l’écorce en faisant frétiller son panache. J’entendis soudain résonner des coups de bec répétés. Je restai immobile un instant, puis je remontai silencieusement le sentier en direction du bruit qui avait repris. Je cherchai un arbre mort et le trouvai. Quelques secondes plus tard, un petit saut me rendit visible un très beau pic épeiche au croupion et à l’arrière du crâne d’un rouge vif. Il fit encore quelques bonds gracieux, tambourina à différents endroits, puis s’envola et disparut dans les branches nues.

17 janvier 2012